Aujourd’hui j’accompagne de plus en plus de personnes qui restent en statu quo. La raison ? Ils n’ont pas fait leur deuil.

Quand on parle de deuil, on pense tout de suite à la perte d’un être cher. Pourtant ce processus n’est pas lié qu’à la mort. Il est partout ! Chaque fois que vous voulez opérer un changement dans votre vie, vous passez par le deuil : Une fin de formation professionnelle, une démission, un licenciement, un déménagement, une rupture amoureuse, un accident de la vie.

Vous allez me dire qu’il y a une différence entre se reconvertir professionnellement et la mort ! En fait, oui et non 🙂

Choisissez vous de perde votre emploi ? Non, c’est quelque chose que l’on subit de plein fouet. Dans la plupart du temps, le processus du deuil peut être long, douloureux.

Dans le cas ou l’on choisi de quitter son poste ? Vous allez vivre un changement, l’étape du deuil va également devoir se faire.

Dans ce dernier cas le deuil va se faire plus ou moins rapidement en fonction de chacun, de sa sensibilité, de ses émotions ou encore de ses expériences.

Comment ce processus fonctionne dans le cadre professionnel ?

Nous allons voir que dans le cadre d’une reconversion professionnelle, celui-ci va se dérouler en deux étapes :

Il commence avant de prendre la décision de quitter votre emploi : c’est le premier temps. Puis, il se poursuit quand le moment de quitter votre job est acté et que vous êtes engagé(e) dans le processus de reconversion : c’est le second temps.

La psychologue et psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a consacrée ses travaux sur le sujet. Voici comment elle a défini les différentes étapes du deuil.

Lors de votre reconversion professionnelle, la première étape va correspondre à la période où vous vivez des émotions qui sont négatifs. Cela va se traduire par :

Un choc = je m’ennuie, J’ai l’impression de ne pas avancer, ce que je fais n’a plus de sens. Mes valeurs ne sont pas respectées …

Le déni = non, mais ça va je suis quand même bien dans mon travail

La colère =  De toute façon, c’est mon responsable qui est nul !

La peur =  Si je pars je vais perdre tel avantage, et si je ne retrouvais jamais plus le sourire au travail ? Et si le problème, c’était moi ? Et si je ne retrouve plus de travail. Je sais ce que je perds, mais je ne sais pas ce que j’aurais.

La tristesse =  Tous les matins je vais au travail en marche arrière. Je dois ouvrir les yeux. Ce job ne me convient pas. Je ne suis pas heureux.

La tristesse est le point de chute. Le début de l’acceptation où l’on commence à prendre conscience d’une page qui se tourne et du moment d’en ouvrir une autre.

C’est là qu’arrive la deuxième étape :

L’acceptation =  il est temps de me reconvertir pour enfin me donner la chance d’avoir une vie professionnelle épanouissante

Le pardon = ce n’est pas la faute des autres, je me pardonne d’avoir mis tout ce temps pour passer à l’action

La quête de sens =  je me lance dans les recherches, je me fais accompagner

La sérénité = j’ai trouvé ce que je veux faire et je construis mon projet.

Le temps que l’on passe dans une de ces différentes phases varie d’une personne à une autre. Par exemple, vous pouvez sauter la phase du déni.

Ou vous pouvez aussi rester dans la phase de la peur pendant un long moment : « J’ai peur de l’inconnu, de ne pas trouver mieux et de regretter de me reconvertir ».

Certaines personnes restent même bloquées dans une phase de déni toute leur vie : « Non, je suis quand même heureuse dans mon job ». Elles refusent de voir la vérité en face. Dans ce cas, elles n’arrivent pas à passer à la phase suivante.

Pour d’autres, les phases défilent avec rapidité et elles arrivent facilement dans la phase montante de la courbe.

Aussi, il est possible de faire des allers-retours entre les phases. Prenons un exemple pour illustrer.

Imaginons que vous soyez lancé dans une démarche de reconversion. Vous êtes dans l’étape de « la quête de sens », en pleine investigation et réflexion pour clarifier vos idées. Vous trouvez une idée que vous souhaitez explorer. Dans cette phase, vous prenez conscience qu’il va falloir faire des efforts et des sacrifices pour vous reconvertir dans ce métier : reprendre des études, déménager, renoncer à certains plaisirs que votre job actuel vous permet d’assouvir.

C’est là où vos peurs reviennent en pleine figure. Vous songez à vos collègues de travail que vous appréciez, à la proximité de votre lieu de travail par rapport à votre domicile. Vous vous dites que tout n’est pas si noir, qu’il y a des choses que vous aimez dans votre job. Tout à coup, vous n’êtes plus sûr(e) de votre choix !

Rassurez-vous, c’est tout à fait normal. Moi aussi, j’ai fait des allers-retours entre les différentes étapes du deuil.

Moi aussi j’ai tenté de résister au changement en trouvant des prétextes pour ne pas quitter mon job.

La reconversion est un voyage émotionnellement vertigineux ! Vous devez donc être préparé(e) pour réussir cette transition sereinement. Pour cela, nous pouvons vous accompagner et vous permettre de rebondir.

La colère a besoin d’être calmé. La tristesse a besoin d’être consolée. La peur a besoin d’être rassurée.

Envie de vous faire accompagner pour réussir vous reconversion ? Venez consulter mes programmes d’accompagnement.

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