Code de déontologie en coaching professionnel

Les coachs professionnels sont engagés pour travailler dans de nombreux domaines et une variété

d’applications. Les coachs reçoivent une formation approfondie à travers des programmes d’éducation

pour adultes, le mentorat, l’auto-apprentissage et leurs propres expériences de vie.

Un coach professionnel peut travailler sous un des nombreux titres, y compris Coach, Mentor,

Consultant, Formateur et Conseiller. Un coach peut également se concentrer à venir en aide aux

personnes pour résoudre des problèmes dans un contexte très spécialisé tels que les relations, la vie

professionnelle, la santé, la spiritualité, la vente et bien d’autres.

Le succès d’un coach peut être mesuré par les progrès obtenus par son/sa client(e). Les directives

suivantes, connues sous le nom de Code de déontologie en coaching professionnel, fournissent une

structure et un système de valeur sur lequel les coachs professionnels peuvent établir et soutenir une

activité réussie.

Ce Code de déontologie a été créé pour servir des objectifs distincts. Le principal étant la sécurité et le

bien-être de nos clients en coaching. Ceci inclut non seulement les étapes que nous les aidons à

atteindre ou les objectifs que nous les aidons à réaliser, mais aussi l’attention que nous portons à la

discrétion et à la confidentialité.

Ce code donne également au coach professionnel un ensemble de directives à suivre, dans des situations

les plus communes rencontrées par les personnes travaillant dans ce domaine. Le code déontologique

fournit un cadre qui souligne les standards éthiques et moraux spécifiques qui s’appliquent

universellement à la pratique du coaching.

Alors que chaque personne devenant membre de notre organisation doit accepter et s’engager à suivre

ce code, vous pouvez également l’améliorer afin de promouvoir des standards éthiques encore plus

élevés dans votre travail.

1. Standards généraux

Ce code de déontologie s’applique à tous les professionnels de notre organisation. Les affirmations

suivantes soulignent les standards qui doivent être respectés par tous nos membres. Les coachs sont

encouragés à discerner et adhérer à la signification qui se trouve derrière ce qui est écrit ici et non

simplement de se contenter de suivre littéralement les mots.

Seules les activités des membres considérées comme liées au coaching sont sujettes aux directives

présentées dans ce code de déontologie.

2. Légalité

Les membres de cette organisation acceptent de suivre les standards présentés dans ce code de

déontologie. Cependant, les lois du pays ou de l’état dans lequel un coach choisit d’exercer

supplanteront toujours ces règles.

Les coachs s’abstiendront de participer à ou d’initier toute activité illégale, y compris mais sans s’y

limiter : la fraude, la violation de brevet, l’infraction au droit d’auteur, le plagiat et le vol de la propriété

intellectuelle.

3. Professionnalisme

Les coachs serviront le public d’une manière qui est conforme aux standards professionnels de cette

organisation. Les coachs ne s’engageront pas dans une discrimination illégale contre une personne lors

de ses activités de coaching en raison de facteurs qui incluent, sans s’y limiter, l’âge, la race, le genre,

l’orientation sexuelle, l’origine nationale, la religion ou le handicap d’une personne.

Les coachs agiront avec professionnalisme et intégrité envers leurs clients, leurs collègues et pairs, mais

aussi eu égard à la profession de coach et envers eux-mêmes.

4. Compétence professionnelle

Les coachs n’affirmeront pas avoir des compétences et capacités qu’ils ne possèdent pas, ne déclareront

pas non plus avoir les droits inhérents à des diplômes, titres, accréditations ou certifications qu’ils n’ont

pas obtenus.

Les coachs ne fourniront que les services qui relèvent de leur niveau d’expérience et de compétence, sur

la base de leurs connaissances, de leur formation ou d’expériences de vie ou professionnelles

pertinentes. Les coachs accepteront seulement d’effectuer un travail dont ils croient, à raison, être

capables d’effectuer.

5. Formation continue

Les coachs feront un effort continu pour maintenir leurs compétences et connaissances à jour, pour

rester à la pointe de notre profession et acquérir des savoirs pertinents lorsqu’ils deviennent disponibles.

Les coachs doivent non seulement maintenir un niveau élevé de maîtrise dans les techniques et outils

qu’ils utilisent déjà mais aussi faire un effort raisonnable pour rester informé et apprendre les nouvelles

pratiques et méthodologiques essentielles à la pratique de la profession.

6. Prestation de services

Les coachs doivent toujours aspirer à parler avec un langage que leurs clients comprennent. En d’autres

termes, un coach doit concevoir tout le matériel écrit, les actions à entreprendre, les exercices à faire et

les interventions d’une manière qui résonne et corresponde aux besoins spécifiques du client.

Si un coach est limité, que ce soit par la loi ou par toute autre raison, dans la mise en place d’une activité

qui entrerait naturellement dans le processus de coaching, il ou elle doit informer tout client potentiel

de ladite limitation, avant que tout service soit fourni.

7. Respect de l’individu

Lors de toutes les tâches et activités relatives au coaching, les membres se conduiront d’une manière qui

reconnaît le droit des autres à avoir des opinions, des attitudes, des valeurs et des croyances différentes.

Les coachs ne se conduiront pas délibérément envers une autre personne d’une manière qui serait

généralement considérée de nature méprisante, discriminatoire ou abusive. Les coachs ne pratiqueront

aucune forme de harcèlement, qui peuvent inclure, sans s’y limiter, des actes d’intimidation, de menace,

d’avances sexuelles ou conduite déplacée de nature sexuelle.

8. Problèmes personnels

Les coachs membres se rendent compte qu’en tant qu’êtres humains, ils peuvent parfois rencontrer des

difficultés personnelles qui pourraient avoir un effet négatif significatif sur la relation Coach/Client.

Ils prendront ainsi des mesures raisonnables et appropriées pour s’assurer que leurs propres problèmes

n’entravent pas le travail qu’ils réalisent avec les clients. Si un coach croit qu’il ne peut servir un client

efficacement, en raison de problèmes personnels, alors il doit en informer le client. Dans un tel cas, il

peut être nécessaire pour le coach de se soustraire à cette affectation particulière.

Les membres qui pensent que leurs difficultés personnelles pourraient les affecter pendant le processus

de coaching doivent rechercher de l’aide pour résoudre au préalable le problème. Ceci pourrait inclure

d’engager eux-mêmes les services d’un coach, de s’engager dans l’autoanalyse et l’introspection

profonde ou d’utiliser les mêmes outils que nous fournissons normalement à nos clients.

Les coachs doivent prendre toutes les mesures raisonnables et nécessaires pour faciliter le progrès du

client. En même temps, un coach doit faire ce qu’il peut pour réduire ou éliminer tout préjudice dont le

client pourrait souffrir en suivant le processus de coaching.

9. Influence responsable

Les coachs éviteront de travailler dans un domaine qui constitue un conflit d’intérêt. Ils doivent prendre

des mesures qui garantissent qu’ils n’utilisent pas à mauvais escient l’influence qu’ils exercent sur les

clients. Un coach doit être attentif à tout facteur social, économique, politique ou personnel qui peut

affecter son jugement ou sa capacité à servir le client efficacement.

Dans le cas où un facteur inattendu ou inévitable survient, pouvant potentiellement créer un conflit

d’intérêt dans la relation Coach/Client, il est de la responsabilité du coach de résoudre le problème de

manière à garder à l’esprit l’intérêt du client.

10. Accepter un client sur la demande d’un tiers

Lorsqu’il fournit des services à une personne sur la demande d’un tiers, le coach doit s’assurer

d’expliquer clairement toutes les facettes du processus de coaching à toutes les parties concernées. Ceci

inclut de clarifier les rôles et la relation coach/client, les limites de la confidentialité et l’application des

services fournis.

Si coacher sur la demande d’un tiers pourrait exiger que le coach joue des rôles contradictoires, alors il

doit s’assurer de rester concentré sur l’objectif principal vers lequel il travaille et tenir toutes les

personnes impliquées informées des derniers développements.

11. Tenue de dossiers

Les coachs organiseront, maintiendront, conserveront et détruiront tout dossier, donnée et information

appropriée au sujet d’un client, de manière à se conformer aux lois de l’état et du pays où il réside.

Un coach prendra des mesures raisonnables pour documenter les informations sur le travail qu’il a

effectué avec d’anciens clients. Non seulement pour se conformer aux standards légaux mais aussi pour

faciliter, pour ce coach ou un autre professionnel, le travail à une date ultérieure avec le même client.

12. Frais et structure de paiement

Un coach doit toujours clarifier, dès que possible, les frais, les délais de paiement et les exigences de

facturation pour ses services. Les coachs ne parleront pas ou ne chercheront pas à collecter leurs frais de

manière exploitante, trompeuse ou malhonnête.

Si la capacité d’un coach à servir sa clientèle devait être limitée à cause d’un financement insuffisant,

alors ce coach devra expliquer cela au client dès que possible et essayer de trouver une solution

acceptable pour toutes les personnes concernées.

13. Facture détaillée

Les coachs s’assureront que les factures fournies à ceux qui paient pour leurs services reflètent avec

précision la nature de chaque service rendu et donneront un compte détaillé de tous les frais associés.

14. Déclarations publiques

Les coachs prendront des mesures raisonnables pour s’assurer que les déclarations légales quant à leurs

activités et concernant leurs services ou eux-mêmes sont à la fois précises et véridiques. Les coachs ne

feront pas, en connaissance de cause, de fausses déclarations aux médias et ne tromperont pas le public

de quelque manière que ce soit.

15. La relation coach/client

Les coachs se feront un devoir de discuter avec le client des aspects qui sont essentiels à la relation

coach/client avant de fournir des services. Ces sujets comprennent, mais sans s’y limiter, la

confidentialité, les exigences financières, les responsabilités, les rôles et les attentes de chacun.

Le coach fera de son mieux pour répondre aux questions et préoccupations qu’un client potentiel

pourrait avoir à propos du processus de coaching. Si disponibles, le coach peut fournir aux prospects des

recherches, des témoignages et d’autres formes d’informations écrites qui concernent ses

préoccupations spécifiques.

16. Référer les clients vers d’autres professionnels de santé

Dès qu’un coach pense être incapable ou inapte à servir les besoins d’un client particulier ou s’il perçoit

qu’un certain client pourrait avoir besoin d’un traitement en santé mentale, ce coach devra en référer

immédiatement à un autre professionnel qualifié.

Les coachs contacteront également les services de santé mentale au nom d’un client qui semble être un

danger pour sa sécurité ou celle des autres ou s’il présente un risque immédiat pour son propre bienêtre

physique.

Cependant, les coachs n’essaieront pas d’évaluer, de diagnostiquer ou de traiter un client pour un

trouble de santé mentale, à moins qu’ils soient accrédités pour le faire et aient reçu la permission du

client de travailler avec lui dans ce rôle.

Si un client potentiel est déjà sous psychothérapie ou traitement psychiatrique, le coach doit déterminer

si continuer ou pas avec le processus serait dans l’intérêt du client.

17. Fraterniser avec le client

Les coachs s’abstiendront de s’impliquer intimement avec les clients actuels et idéalement, ne

fraterniseront pas, de manière romantique, avec des anciens clients pendant une période d’au moins un

an après la fin de la prestation de services.

Un coach ne doit pas s’engager dans des relations intimes avec les personnes sur lesquelles il a une

autorité directe ou dont l’avancement professionnel, ou le bien-être, est dépendant de l’évaluation du

coach.

18. Mettre fin à la relation coach/client

Les coachs suggéreront de mettre fin à la relation coach/client lorsqu’il devient apparent que la

personne servie ne fait plus de progrès, ne bénéfice plus de l’arrangement ou devient, de quelque

manière que ce soit, affectée négativement par le processus de coaching.

Les coachs, qui doivent entamer une pause dans leurs services, feront des arrangements pour faciliter le

progrès continu du client pendant cette période transitoire. Lorsque les coachs ont l’intention de

suspendre leurs services pendant plus de 30 jours, ils doivent en informer leurs clients actuels et les

orienter, au besoin, vers des collègues durant l’interruption.

Lorsqu’il met fin à la relation coach/client, il est de la responsabilité du coach de suggérer des ressources

pour le développement continu du client.

19. Confidentialité

Les coachs ne demanderont au client que les informations exigées par la loi, à des fins cliniques ou

nécessaires pour faciliter la prestation de services. Les coachs discuteront avec les clients des standards

et limites de la confidentialité avant que tout service ne soit rendu et de nouveau lorsque cela s’avère

nécessaire.

Les coachs expliqueront aussi les standards de confidentialité applicables et de vie privée à toutes les

parties concernées par la relation coach/client en cours. Le coach examinera avec attention toutes les

lois pertinentes lorsqu’il étudiera la demande d’un tiers concernant les informations privées d’un client.

Toutes les informations du client collectées durant la prestation de services sont considérées

confidentielles, à moins qu’il y ait un motif légal ou professionnel clairement justifié pour les révéler. La

seule autre occasion pour que les coachs révèlent des informations privées est lorsque cela semble

nécessaire pour éviter qu’un préjudice prévisible immédiat n’afflige le client ou toute autre personne.